Courrier des lecteurs - N°113 - Janvier/Février 2013

PLU de Vieux-Boucau

De M. Jacques Liwerant, président de l'Association des propriétaires de Port d'Albret

 

«Dans le numéro 112 du Journal des Propriétaires, vous avez donné la parole au maire de Vieux-Boucau à propos de l'enquête publique relative au plan local d'urbanisme, et je constate que certaines des informations qu’il vous a données sont incomplètes, voire erronées.

Quand il dit “le raz de marée annoncé n’a pas eu lieu”, c’est une opinion qu’il émet, en totale contradiction avec les faits. Alors que lors de la plupart des enquêtes publiques, le commissaire enquêteur s’ennuie sans voir personne (à ma connaissance, ce fut le cas pour l’enquête publique à Vieux-Boucau concernant les digues) ou reçoit quelques visiteurs qui se comptent sur les doigts d’une main, celui chargé du PLU a été débordé au point de devoir prolonger deux de ses séances d’une heure et “secoué” par des mécontents.

Il devait recevoir le public quatre fois durant trois heures, soit douze heures, mais a prolongé sur quatorze heures devant l’affluence.

Pendant ces quatorze heures, il a reçu 79 personnes, mais plusieurs, découragées par la “queue”, sont reparties sans être reçues et ont préféré lui écrire (j’en ai été personnellement le témoin) et font donc partie des 167 observations écrites.

Même sans tenir compte de ceux qui sont repartis, cela fait une moyenne de dix minutes par personne : on voit mal comment faire mieux ! On peut donc affirmer qu’il y a bien eu affluence, contrairement à ce qu’affirme M. le maire.

L’affirmation qu’il vous a faite concernant le PLU, “si 52 s’y sont déclarées défavorables, 22 l’approuvent”, est également tendancieuse puisqu’elle ne tient pas compte des 33 personnes qui ont rencontré le commissaire enquêteur, dont 30 se sont également déclarées défavorables au projet.

Cela fait quand même 77 % d’avis défavorables, ce qui n’est pas rien, d’autant plus que parmi les personnes ayant rencontré le commissaire enquêteur se trouvent les présidents d’associations, qui parlaient au nom de leurs adhérents et qui ne “comptent” que pour une voix, comme les particuliers parlant en leur nom propre.

S’il est vrai que l’avis donné au PLU est favorable, c’est sa cohérence avec le PADD (plan d'aménagement et de développement durable) qui est jugée et non sa popularité auprès du public.»

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