Sommaire du journal N°54 - Mars/Avril 2003

Chers lecteurs,

Quand vous recevrez ce journal, la marée noire ne sera plus, espérons-le, qu'un mauvais souvenir. La menace d'une catastrophe durable semble écartée.
Il est vrai que la côte landaise, à la différence des côtes basques et galiciennes, n'est pas rocheuse et que le fioul y est plus aisément récupérable. Il est vrai aussi que, pour une fois, des moyens réels ont été très vite mis en place par les services de l'Etat pour ne pas laisser les communes désemparées.
Il n'empêche que la médiatisation aidant – mais comment faire autrement quand les maires, traumatisés, se sont largement exprimés devant les caméras de télévision ? – les réservations touristiques pour cet été ont chuté de 30 à 40%.
Le problème est de savoir maintenant si ces réservations sont seulement différées et si, toute menace ayant disparu, les vacanciers vont finalement venir sur la Côte Sud des Landes ou s'ils ont déjà définitivement choisi une autre destination.
Il va falloir, dans les jours qui viennent, repenser toute la politique de communication touristique, au niveau départemental et régional.
Le Conseil régional a pris les devants et a commencé une campagne locale avant d'afficher l'Aquitaine sur les murs du métro parisien dans la deuxième quinzaine d'avril. Il faut espérer que l'Etat, lui aussi, mettra la main à la poche, comme il l'avait fait pour la Bretagne après la catastrophe de l'Erika.

Claude Fouchier