Sommaire du journal N°149 - Janvier/Février 2019

Chers lecteurs,

La réputation du tribunal administratif de Pau est celle, réelle ou supposée, d’être le tribunal le plus «écolo» de France. Il est vrai qu’il a affaire à des associations de défense de la nature redoutables : la Sepanso (Société pour la protection et l’aménagement de la nature), affiliée à France nature environnement, et Les Amis de la Terre, affiliée à un réseau international puissant. On se souvient notamment que ces deux associations avaient convaincu, il y a une vingtaine d’années, le tribunal de Pau de bloquer l’arrivée du Club Med à Moliets qui, de guerre lasse, avait jeté l’éponge et était parti s’installer aux Mathes-La Palmyre, près de Royan où il est toujours.

Et voici qu’aujourd’hui ces mêmes associations ont introduit, au moment où les travaux de désensablement du lac d’Hossegor commençaient, un recours en référé pour les suspendre. Et le tribunal de Pau les a suivies en ordonnant la suspension des travaux le 21 décembre, en attendant un jugement sur le fond dont on ne sait pas quand il interviendra...

La pilule est amère à MACS, la communauté de communes, qui a déjà engagé 960 000 euros, et à la mairie d’Hossegor où l’on ne décolère pas contre la Sepanso. Des noms d’oiseaux ont fusé (voir pages 12-13)...

La concertation autour du futur PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal) se poursuit dans le cadre du PADD (projet d’aménagement et de développement durable) avec déjà quelques couacs. A Messanges, par exemple, l’AME (Association Messanges environnement) qui, depuis 40 ans, n’avait jamais fait appel à la justice, introduit un recours contre des permis de construire, avec le soutien des Amis de la Terre. 

Claude Fouchier