Soustons - N°97 - Mai/Juin 2010

Inauguration de l’Académie du surf / Brève

Le centre de formation dédié au surf et aux activités littorales a ouvert ses portes.

sl97-15ar.jpgDans les Landes, le surf a une importance particulière. Outre les valeurs importantes qu’il véhicule, notamment liées à la protection de l’environnement et au développement durable, il représente une économie considérable. 80 % du chiffre d’affaires de la filière surf en Europe sont réalisés dans le sud de l’Aquitaine (environ 900 M€). Dans le département, ce sont ainsi 1 000 emplois directs qui sont liés à l’industrie du surf, auxquels il convient s’ajouter les écoles de surf (une cinquantaine) et les shapers (une trentaine). Considérant ces enjeux, le Conseil général s’est orienté dès 2006 sur un projet de développement du surf et des activités du littoral, s’articulant autour de deux réalisations : un nouveau siège pour la Fédération française de surf (FFS) à Hossegor et une Académie du surf et des activités du littoral (ACASAL) à Soustons.
C’est ce dernier bâtiment qui a été inauguré le 23 avril. Située avenue du Fray, l’ACASAL a ouvert en mars. D’une surface totale de 400 m², elle comprend des salles de formation, des bureaux, un centre de ressource et un laboratoire de recherche. Dans le cadre d’un conventionnement sur la période 2010-2012, l’Académie est gérée par le CREPS (Centre régional d’éducation populaire et de sport) Aquitaine et accueille, outre la FFS pour ses formations, les sièges sociaux des comités départemental et régional de surf.
L’objectif initial de cet investissement – 1,7 M€ financés par le Conseil général (940 000 €), le Conseil régional (580 000 €) et l’Etat (180 000 €) – est de mettre en place un outil de développement moderne et évolutif pour la FFS et ses organes déconcentrés, notamment en favorisant les rapprochements entre le mouvement fédéral surf et ses partenaires naturels (sauvetage côtier, CREPS) et potentiels (industrie du surf, universités...), ainsi que l’ensemble du mouvement sportif landais. Ce rapprochement est rendu possible par la présence à temps complet sur le site de deux agents du CREPS et d’un conseiller d’animation sportive de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Dans cette perspective et depuis son ouverture, l’ACASAL a déjà accueilli de futurs éducateurs sportifs «activités physiques pour tous», les structures labellisées FFS ainsi que l’ensemble des stagiaires au brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport mention surf, actuellement en formation en France. Plus d’une centaine d’utilisateurs ont déjà bénéficié de cet outil. A terme, l’ACASAL devrait accueillir annuellement, dans le cadre de formations professionnelles, qualifiantes ou fédérales, plus de trois cents stagiaires pour environ un millier de journées de formation.
En complément de ces activités, les différents partenaires se sont engagés dans la constitution d’un centre de ressources documentaires. Au-delà des bénéfices que pourront en retirer les stagiaires, formateurs et utilisateurs occasionnels, ce centre a pour objectif d’ouvrir l’ACASAL à l’international en servant notamment de lieu de rencontres, de formation, de séminaires en direction des fédérations de surf européennes.  Il est également envisagé de développer la formation ouverte à distance.



Le carrefour des campings ne fait pas l’unanimité

Pour desservir les campings désormais mitoyens de l’Airial et de Fram, un aménagement routier de type «tourne-à-gauche» a été réalisé sur la RD 652. Pour l’opposition, «l’idée de ce tourne-à-gauche nous semble farfelue et totalement dépourvue de bon sens», a indiqué Maryse Savet, lors du conseil municipal.
Les cinq élus de l’opposition pronostiquent des problèmes de circulation quand, cet été, les clients voudront sortir de leur hôtellerie de plein air pour se rendre sur les plages.
La configuration de la voirie les obligera en effet à aller faire le tour du rond-point de l’Airial avant de reprendre la direction de l’océan ou du lac de Port d’Albret.
De plus, ils dénoncent «le coût exorbitant de sa réalisation et son éclairage ruineux». Douze mâts doivent y être installés contre une participation communale de 23 000 €.

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